Glossaire

Eco-talents : Ce sont tous les talents de chacun qu’il est bon et nécessaire de partager pour REGARDER, COMPRENDRE et AGIR en faveur de la sauvegarde de notre maison commune. Ils se déclinent en Eco-projets, Eco-témoins, Eco-parents, Eco-protraits.

Eco-projets : ce sont les projets que vous avez déployés ou que vous souhaitez vivre dans votre classe ou dans votre établissement. Vous pouvez les partager par le biais des fiches Eco-projets à retrouver dans la rubrique Agir.

Eco-témoins : ce sont les personnalités qui peuvent venir témoigner dans les établissements devant les adultes et les élèves sous des formes diverses (conférence, spectacle, ateliers, …).

Eco-parents : les bonnes habitudes et les changements de modes de vie commencent à la maison. Les Eco-parents partagent leurs bonnes idées dans la rubrique boite à Eco-idées.

Eco-idées : ce sont toutes les bonnes idées à partager pour vivre une véritable conversion écologique et intérieure.

Eco-portraits : ce sont les portraits de personnalités connues dans le monde pour leur engagement au service de la sauvegarde de notre maison commune.

 

  1. Laudato Si’ : « Loué sois-tu, mon Seigneur », chantait saint François. Ce sont les premiers mots de l’encyclique.
  2. Anthropie :  Sont qualifiés d’anthropiques tous les phénomènes qui peuvent être conséquents de la présence ou de l’action de l’être humain. L’adjectif peut être utilisé pour qualifier des progrès ou des nuisances.
  3. Anthropocène : terme relatif à la chronologie de la géologie proposé pour caractériser l’époque de l’histoire de la Terre qui a débuté lorsque les activités humaines ont eu un impact global significatif sur l’écosystème terrestre.
  4. Anthropocentrisme moderne : Quand l’homme n’est pas cocréateur mais se substitue à Dieu.
  5. L’anthropocentrisme moderne :  «  met la raison technique au-dessus de la réalité parce que l’être humain n’a plus le sentiment ni que la nature soit une norme valable, ni qu’elle lui un offre un refuge vivant ». LS §115.
  6. Anthropologie : L’anthropologie est la branche des sciences qui étudie l’être humain sous tous ses aspects, à la fois physiques (anatomiques, morphologiques, physiologiques, évolutifs, etc.) et culturels (socio-religieux, psychologiques, géographiques, etc.). « Il n‘y a pas d’écologie sans une anthropologie adéquate. Quand la personne humaine est considérée simplement comme un être humain parmi d’autres, qui procéderait des jeux du hasard ou d’un déterminisme physique, la conscience de sa responsabilité risque de s’atténuer dans les esprits ». LS n°118
  7. Antispécisme : doctrine qui affirme qu’il n’y a pas de différence essentielle entre les espèces animales et qui considère que la même considération morale devrait être accordée aux différentes espèces (donc entre l’homme et l’animal).
  8. Ascèse : Apprendre à donner et non simplement renoncer. C’est une manière d’aimer, de passer progressivement de ce que je veux à ce dont le monde de Dieu a besoin. Renoncement à transformer la réalité en pur objet d’usage et de domination. LS §11
  9. Bien commun : C’est « l’ensemble des conditions sociales qui permettent, tant au groupe qu’à chacun de leurs membres, d’atteindre leur perfection d’une façon plus totale et plus aisée » GS n.26. Le Bien commun présuppose le respect de la personne humaine comme telle, avec des droits fondamentaux inaliénables ordonnés à son développement intégral. LS §157
  10. Biodiversité : Ressources pour le monde. Les espèces végétales et animales ont aussi une valeur en tant que créature de Dieu.
  11. Biodiversité (disparition) : Chaque année, de « milliers d’espèces végétales et animales que nous ne pourrons plus connaître, que nos enfants ne pourront pas voir […]. Des milliers d’espèces ne rendront plus gloire à Dieu par leur existence et ne pourront plus nous communiquer leur propre message ; LS §33
  12. Bioéconomie : la bioéconomie appréhende le corps humain comme un réservoir de pièces détachées (gènes, cellules, organes, tissus) exploitables indépendamment. Son origine remonte aux crises pétrolières des années 1970, au moment de l’épuisement des énergies fossiles. Cherchant un nouveau modèle de croissance, l’Occident se tourne vers « le monde vivant comme une mine à exploiter », un gisement de matières premières au service de la croissance.
  13. Biosphère : Partie de notre planète où la vie s’est développée : elle inclue l’ensemble des organismes vivants et des milieux où ils vivent, y compris donc les océans. La biosphère contient de grandes quantités d’éléments indispensables à la vie tels que le carbone, l’azote, l’oxygène, l’eau, le phosphore, le calcium, le potassium…
  14. Biotechnologie : Application des principes scientifiques et de l’ingénierie à la transformation de matériaux par des agents biologiques (mariage entre la microbiologie, la biochimie, la biophysique, la génétique, l’informatique…)
  15. Big data : surnommées « pétrole du XXIè siècle », les données numériques envahissent nos vies. Avec, à la clé, une révolution technologique et culturelle, mais aussi de nombreuses questions éthiques. Quand on sait que cliquer sur un simple « j’aime » sur la page Facebbook d’une société signifie lui livrer nos données personnelles répertoriées par le réseau social, on comprend mieux le champ des possibilités commerciales qui s’ouvre à elle.
  16. Canopée : la canopée est l’étage supérieur de la forêt, directement influencée par le rayonnement solaire. Elle est parfois considérée comme un habitat ou un écosystème en tant que tel, notamment en forêt tropicale où elle est particulièrement riche de biodiversité et de productivité biologique.
  17. Chatbot : également appelé « agent conversationnel » (chat : discuter et bot : robot), un chatbot est un programme informatique autonome capable de simuler une conversation orale ou écrite. Le chatbot comprend les discussions et s’adapte pour répondre avec cohérence aux questions qu’on lui pose. Des chatbots permettent ainsi de « communiquer » avec des personnes décédées pour  « faire son deuil » et poussent à faire comme si la mort n’existait pas.
  18. Circuit court : on confond souvent « circuit court » et « circuit de proximité ». Est considéré comme un circuit court un mode de commercialisation des produits agricoles qui s’exerce soit par la vente directe du producteur au consommateur, soit par la vente indirecte à condition qu’il n’y ait qu’un seul intermédiaire entre l’exploitant et le consommateur. Cela n’implique pas nécessairement de proximité géographique. Ainsi, de la quinoa achetée dans un magasin d’Artisans du Monde pourra venir du Pérou, mais en circuit court.
  19. Circuit de proximité : manger « local » renvoie à la volonté de favoriser une consommation de proximité qui contribue au dynamisme de son territoire. Il n’y a pas de définition et de périmètre exact. La Métropole de Lyon considère que pour les fruits et légumes, le local correspond à 50 km autour de Lyon.
  20. Consommation responsable : c’est un mode de consommation qui prend en compte les critères du développement durable, c’est-à-dire une consommation qui soit à la fois respectueuse de l’environnement, bénéfique pour l’économie (notamment locale), bonne pour la santé, mais aussi positive pour la société.
  21. Consumérisme obsessif : Reflet subjectif du paradigme technoéconomique. Plus le cœur de la personne est vide plus elle a besoin d’objets à acheter, à posséder, à consommer.
  22. Conversion écologique : laisser jaillir toutes les conséquences de la rencontre avec Jésus Christ sur les relations avec le monde qui nous entoure. LS §217 La conversion écologique est requise pour créer un dynamisme de changement durable et aussi une conversion communautaire.
  23. Conversion intérieure : S’il est vrai que « les déserts extérieurs se multiplient dans notre monde, parce que les déserts intérieurs sont devenus très grands », la crise écologique est un appel à une profonde conversion intérieure. Les chrétiens ont besoin d’une conversion écologique qui implique de laisser jaillir toutes les conséquences de leur rencontre avec Jésus-Christ sur les relations avec le monde qui les entoure. LS §217
  24. Cultiver : labourer, défricher, ou travailler. LS §67
  25. Culture du déchet : qui affecte aussi bien les personnes exclues que les choses, vite transformées en ordures. LS §22
  26. Cyborg : cybernetic organism. Homme augmenté, être hybride entre l’organique et l’électromécanique. Il est censé nous émanciper en dépassant les oppositions : vie et matière, masculin et féminin, conscient et automatique…
  27. Décroissance : mettre à disposition des ressources pour une saine croissance en d’autres parties du monde.
  28. Dégradation sociale : rupture silencieuse des liens d’intégration et de communion sociale. LS §46
  29. Destination universelle des biens : Toute approche écologique doit incorporer une perspective sociale qui prenne en compte les droits fondamentaux des plus défavorisés. Le principe de subordination de la propriété privée à la destination universelle des biens et, par conséquent, le droit universel à leur usage, est une « règle d’or » du comportement social, et le « premier principe de tout l’ordre éthico- social » LS §93
  30. Dette écologique : elle est liée particulièrement entre le Nord et le Sud à des déséquilibres commerciaux avec des conséquences dans le domaine écologique et liée aussi à l’utilisation disproportionnée des ressources naturelles, historiquement pratiquée par certains pays. LS §51
  31. Développement durable : « Un développement qui répond aux besoins du présent sans compromettre la capacité des générations futures à satisfaire les leurs » (selon le rapport Brundtland de 1987).
  32. Développement humain intégral : « Le développement ne se réduit pas à la simple croissance économique. Pour être authentique, il doit être intégral, c’est-à-dire promouvoir tout homme et tout l’homme » Paul VI.
  33. Ecologie culturelle : la disparition d’une culture peut être aussi grave ou plus grave que la disparition d’une espèce animale ou végétale. L’imposition d’un style de vie hégémonique lié à un mode de production peut être autant nuisible que l’altération d’un écosystème. Voilà pourquoi l’écologie suppose aussi la préservation des richesses culturelles de l’humanité au sens le plus large du terme. LS §143/146
  34. Ecologie intégrale : C’est une écologie qui requiert équilibre et harmonie ente l’homme et la nature car il y a interaction entre les deux. Les problèmes actuels requièrent un regard qui tienne compte de tous les aspects de la crise mondiale. Tout est intimement lié. Un désordre chez l’un en crée un plus important chez l’autre. L’écologie intégrale a clairement des dimensions humaines et sociales. « Il n’y a pas deux crises séparées, l’une environnementale et l’autre sociale, mais une seule et complexe crise socio-environnementale. Les possibilités de solution requièrent une approche intégrale pour combattre la pauvreté, pour rendre la dignité aux exclus et simultanément pour préserver la nature ». LS139
  35. Économie circulaire : on appelle économie circulaire ce qu’on appelait autrefois valorisation des déchets ou écologie industrielle. L’économie circulaire est un système économique dont les flux de production et de consommation suivent un cycle fermé. Dans ce type d’économie, les flux sortants tels que les déchets ou les produits toxiques sont réintégrés dans le processus de production comme matières premières industrielles ou agricoles. Cette approche circulaire s’oppose au modèle linéaire qui consiste à extraire, fabriquer, utiliser, jeter.
  36. Ecosystème : caractérise un milieu dans lequel les conditions physicochimiques sont relativement homogènes et permettent le développement d’un ensemble d’organismes vivants. Dans un milieu, les conditions climatiques, géologiques et hydrauliques définissent un biotope, lieu de vie qui permet le développement de certaines espèces végétales, animales et fongiques.
  37. Ectogénèse : gestation du fœtus hors du corps de la mère, déjà possible chez les brebis et peut-être un jour chez l’être humain.
  38. Education environnementale : tend à inclure une critique « des mythes » de la modernité (individualisme, progrès indéfini, concurrence, consumérisme, marché sans règles), fondé sur la raison instrumentale ; elle tend également à s’étendre aux différents niveaux de l’équilibre écologique : au niveau interne avec soi même, au niveau solidaire avec les autres au niveau naturel avec tous les êtres vivants, au niveau spirituel avec Dieu. LS §209
  39. Encyclique : Le mot vient du grec « enkuklios » qui signifie « circulaire ». Une encyclique est donc une lettre solennelle du Pape, adressée à l’ensemble de l’Eglise catholique (ou à une partie de ses membres : les évêques par exemple). Elle apporte le regard de l’Eglise sur un enseignement ou un thème d’actualité particulier.
  40. Entomofaune : ou faune entomologique est la partie de la faune constituée par les insectes. L’entomofaune désigne donc la totalité de la population d’insectes présents dans un milieu. L’entomofaune est un maillon essentiel de la chaîne alimentaire.
  41. Éthologie : Branche de la biologie qui étudie le comportement animal ou humain sous quatre aspects : adaptation, mécanismes, développement au cours de la vie et évolution.
  42. GAFAM : acronyme des géants du Web, Google, Apple, Facebook, Amazon et Microsoft qui sont les cinq grandes firmes américaines qui travaillent sur les nouvelles technologies et qui dominent le marché du numérique.
  43. Garder : protéger, sauvegarder, préserver, soigner, surveiller. LS §67
  44. Globalisation de l’indifférence : système économique global qui met au rebut hommes, femmes, enfants parce qu’ils semblent ne plus être utiles selon les critères de rentabilité des entreprises ou d’autres organismes. LS §52
  45. Gratitude et gratuité : reconnaissance du monde comme don reçu de l’amour du Père ce qui a pour conséquence des attitudes gratuites de renoncement et des attitudes généreuses même si personne ne les voit ou ne les reconnait. § 220
  46. L’environnement : est un bien collectif, patrimoine de toute l’humanité, sous la responsabilité de tous. Celui qui s’approprie quelque chose, c’est seulement pour l’administrer pour le bien de tous.
  47. Maison commune : «Loué sois-tu, mon Seigneur, pour sœur notre mère la terre, qui nous soutient et nous gouverne, et produit divers fruits avec les fleurs colorées et l’herbe » chantait saint François d’Assise. Dans ce beau cantique, il nous rappelait que notre maison commune est aussi comme une sœur, avec laquelle nous partageons l’existence, et comme une mère, belle, qui nous accueille à bras ouverts.
  48. Nanotechnologies : Ensemble des études et des procédés de fabrication et de manipulation de structures électroniques et chimiques à l’échelle du nanomètre.
  49. Nature et création : La nature s’entend d’habitude comme un système qui s’analyse, se comprend et se gère, mais la création peut seulement être comprise comme un don qui surgit de la main ouverte du Père de tous, comme une réalité illuminée par l’amour qui nous appelle à une communion universelle. LS § 76
  50. NBIC : Champ scientifique multidisciplinaire réunissant les nanotechnologies, les biotechnologies, l’informatique et les sciences cognitives.
  51. Option préférentielle pour les pauvres : Le principe du bien commun devient immédiatement, comme  conséquence logique et inéluctable, un appel à la solidarité et à une option préférentielle pour les plus pauvres. LS §158
  52. Paradigme : Modèle qui formate tout.
  53. Paradigme technocratique : emprise de la technologie sur le bien commun, sur l’humanité. LS §53
  54. Perturbateurs endocriniens : définis en 2012 par l’Organisation Mondiale de la Santé comme des « substances chimiques étrangères à l’organisme qui peuvent interférer avec le fonctionnement du système endocrinien et induire ainsi des effets délétères sur cet organisme ou sur ses descendants ».
  55. Rapidación : Accélération continuelle des changements de l’humanité et de la planète. Selon le pape, cette rapidación détériore le monde et la qualité de vie d’une grande partie de l’humanité. §18
  56. Récits de la création : enseignements qui reposent sur trois relations : la relation avec Dieu, avec le prochain et avec la terre. LS §66
  57. Réconciliation avec la création : Nous devons examiner nos vies et reconnaitre de quelle façon nous offensons la création de Dieu par nos actions et notre incapacité d’agir. Nous devons faire l’expérience d’une conversion, d’un changement de cœur. LS §218
  58. Relativisme pratique : donner priorité à l’homme. Donner la priorité absolue à ses intérêts personnels à la différence du bien commun. Il anesthésie les consciences en faisant disparaître toute échelle objective de valeur. LS §122
  59. Ressources halieutiques : Ressources vivantes (animales et végétales) des milieux aquatiques marins ou dulcaquicoles (eau douce) exploitées par l’homme (pêche, aquaculture).
  60. Singularité : moment hypothétique de l’évolution technologique où un emballement exponentiel du progrès (conjonction de nanotechnologie, de biotechnologie et d’IA) rendrait la machine si supérieure à l’homme en intelligence qu’elle échapperait à son contrôle de manière imprévisible, appelant la fusion de l’homme avec elle.
  61. Sobriété : On peut vivre intensément avec peu, surtout quand on est capable d’apprécier d’autres plaisirs et qu’on trouve satisfaction dans les rencontres fraternelles, dans le service, dans le développement des charismes, dans la musique et l’art, dans le contact avec la nature, dans la prière. LS §223
  62. Soumettre et dominer la terre : cultiver et garder le jardin du monde. Cela implique une relation de réciprocité responsable entre l’être humain et la nature. LS §67
  63. Transhumanisme : Le courant transhumaniste prétend utiliser les progrès de la science et de la technologie pour transformer l’Homme et lui permettre de dépasser ses limites biologiques. D’une façon globale, le transhumanisme souhaite l’affranchissement du corps et la disparition progressive du biologique au profit d’une réalité strictement cybernétique.
  64. Véganisme : dit également végétalisme intégral qui s’impose non seulement comme un régime alimentaire, mais surtout comme un mode de vie consistant à ne consommer et à n’utiliser aucun produit issu des animaux ou de leur exploitation. Et donc aucun élément d’origine animale, comme le cuir, la  soie ou la laine mais également des cosmétiques ou des  sacs à main, avec le refus de produits  testés sur des animaux. Le végane refuse également les loisirs liés aux animaux : corrida, delphinariums, cirques, zoos, animaux utilisés pour le tourisme, pêche, chasse. L’adoption de ce mode de vie découle d’une idéologie anti-humaniste issue de l’antispécisme qui propose une redéfinition normative de ce que devraient être les relations des humains aux animaux.
  65. Végétalisme, ou végétarisme strict, est une pratique alimentaire qui exclut toute chair animale (viande, poissons, crustacés, mollusques, etc.) ainsi que la consommation de ce qu’ils produisent (œufs, lait, miel, etc.). Le végétalisme rejette, de surcroît, tous les produits dérivés des animaux (gélatine, fromage, etc.). Le végétalisme vise à défendre la cruauté envers les animaux.
  66. Végétarisme : Régime alimentaire excluant toute chair animale (viande, poisson), mais qui admet en général la consommation d’aliments d’origine animale comme les œufs, le lait et les produits laitiers (fromage, yaourts, lait).

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